EELV dénonce la répression, déplore les violences policières et demande l’abandon du flashball
Partager

Rupture des cortèges et usage disproportionné de gaz lacrymogènes, violences gratuites sur manifestants pacifiques, ou encore sur personnes menottées, flashballs et grenades en tirs tendus…

Depuis quelques semaines, l’encadrement des manifestations s’est transformé en répression aveugle. On compte de plus en plus de blessés, chez les manifestants comme chez les policiers.

EELV dénonce ces violences d’où qu’elles viennent. Le ministre de l’intérieur doit assurer l’état de droit et les auteurs doivent être poursuivis.

Mais devant la montée de ces violences et les blessures déjà existantes, une mesure immédiate s’impose : l’abandon du flash-ball et des lanceurs de balles de défense.

Ces armes de défense ont déjà fait plus de 40 victimes selon l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture. Elles ont au moins blessé grièvement un manifestant à Rennes.

Pour les écologistes, le gouvernement porte une lourde responsabilité dans le climat de violence actuel. L’heure n’est pas au passage en force ou à la négociation de couloirs. Les enjeux sont importants : le projet de loi El Khomri va accélérer le dumping social, inverser la hiérarchie des normes. Les écologistes appellent solennellement le gouvernement à le retirer.

A la place, écrivons ensemble les termes d’un nouveau contrat social. A la flexibilisation, préférons une logique de progrès et de vivre-mieux par la réduction du temps de travail. Au dumping social, préférons l’instauration du revenu de base permettant d’assurer la dignité de chacun. A la baisse des cotisations sociales (qui conduit inéluctablement à l’affaiblissement de notre modèle social), préférons la création d’un million d’emploi par la transition écologique et des droits supplémentaire à la formation tout au long de la vie.

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux